Knowledge is a deadly friend when no one sets the rules. The fate of all mankind I see is in the hands of fools. King Crimson - Epitaph (1969)

Enfin LA solution contre Sras-Cov 2 !

Écrit par Paul Renard. Publié dans Humeurs du moment

Proctologue mondialement connu pour ses nombreuses avancées dans le domaine du toucher rectal, obstétricien émérite et thanatopracteur à ses heures perdues, le célèbre Professeur Franck Einstein vient, en cette période éminemment troublée, d'avoir une révélation quasi-mystique : l'arme absolue contre Sras-Cov2 !

Comme toutes les grandes découvertes de la Science avec un grand Z, son idée est géniale dans sa simplicité et son mode d'utilisation. Signe que malgré son grand âge, sa capacité à innover est toujours et encore bien vivace. D'autant que, loin de l'égocentrisme, de l'appât du gain et du goût de la notoriété de nombre de ses éminents collègues, il a décidé, dans un élan de générosité qui soulève l'admiration, d'offrir sa découverte à l'ensemble de l'humanité. Découverte qui eût pu, s'il l'avait brevetée, immanquablement faire sa fortune.

Covid-19 ou Conardovirus

Écrit par Paul Renard. Publié dans Humeurs du moment

On ne sait pas encore quel sera l'impact planétaire du Covid-19 qui s'est invité dans notre hiver, histoire de le pourrir un peu plus. Mais, selon des experts scientifiques, si ce charmant petit monstre ne semble pas extrêmement létal, on note déjà des effets délétères sur les pensardes humaines.

Ce virus semble en effet entamer largement le Q.I. d'une espèce chez qui il n'était déjà pas bien élevé. D'autant que, depuis quelque temps, un grand nombre de maladies mentales dégénératives ont déjà fait leur apparition, telle l'Hanounisme qui, non contente de réduire les connexions synaptiques, tend à griller carrément un grand nombre de neurones entre 20 heures et 21 heures quotidiennement.

Rappelons que l'Hanounisme fait actuellement des ravages sur les cervelles des jeunes adultes, accros à une nouvelle drogue particulièrement dangereuse, le TPMP. Les symptômes en étant principalement des éclats de rire stupide provoqués par le visionnage de séquences télévisuelles débiles.

Revenons à Covid-19 qui, non content d'éradiquer de la surface de la Terre un bon nombre de bipèdes, rend ceux qui survivent de plus en plus cons. Eh oui, derrière Covid-19 se cache le Conardovirus bien plus ravageur et insidieux, qui, aidé en cela par une médiatisation surchauffée, crée un vent de panique généralisée, panique qui se manifeste par le dépouillage des magasins : conserves, PQ, eau minérale, pâtes,etc. Pas un rayon ne semble échapper à ce comportement de créatures primitives qui retournent instantanément à la préhistoire. Panique d'autant plus insensée qu'il n'y a aucune pénurie. Je n'ose penser au stade suivant de la pandémie où, n'ayant plus l'argent nécessaire pour payer leurs achats, on assiste carrément à des scènes de pillage, voire de combat à mort pour un rouleau de PQ !

Comme le disait si justement le grand philosophe du XX° siècle Pierre Desproges : "les consommateurs qu'on somme à tort consomment à tort"

On prétend que l'homme descend du singe... Sans vouloir offenser les simiens, je pense qu'il y remonte !

Vision d'avenir... ou cauchemar ?

Écrit par Paul Renard. Publié dans Humeurs du moment

De plus en plus, les médias, friands d'infos si possibles catastrophiques, s'emparent du dérèglement climatique, des conflits latents partout dans le monde, des émigrations de masse, des érosions de terrains, des pénuries de ressources alimentaires, des pandémies, j'en passe et des meilleures. Pardon : des pires ! Notre mode de vie, basé sur l'exploitation massive des ressources de la planète a depuis des années largement dépassé ce que celle-ci peut reproduire et chaque année, la date d'échéance de la capacité du seul monde où nous pouvons vivre à reconstituer la biosphère recule dans le temps. Le constat est sans appel depuis des décennies. Aucun pays n'en tient compte. Seule l'économie et la finance dominent, sans tenir compte de la survie de notre espèce. La planète n'est pas en danger, elle s'autorégule depuis des millions d'années. Si nous disparaissons, peu importe. Nous serons comme les crickets qui, chaque année, dévorent les cultures en Afrique avant de disparaître après avoir tout dévoré.

La raison de leur disparition ? Elle est simple et évidente : leur surpopulation. Pour eux, dont l'espérance de vie est très courte, le problème n'est que temporaire. Ce n'est pas le cas du nôtre. Nous nous reproduisons toujours à un rythme infernal. Certes, certains abrutis accuseront et cibleront certains peuples,mais il en va de même partout dans le monde , où toutes les politiques favorisent les familles nombreuses, au nom du "sang", sous prétexte, notamment pour les croyants, que nous sommes tous issus d'un couple unique, Adam et Eve. Bravo la consanguinité !

Il n'en reste pas moins qu'avec plus de 7 milliards d'habitant sur notre petite planète, il est impossible d'envisager que tous puissent vivre dans le confort et l'abondance. Pour cela, il nous faudrait 4, voire 5 planètes. Et nous n'en avons qu'une seule. Crises écologiques, économiques, politiques, diplomatiques et j'en passe, toutes sont dues à une seule cause et je le répète : la surpopulation.

Les petits gestes des uns et des autres pour consommer différemment, éviter de prendre l'avion, rouler en voiture, planter des légumes dans leur jardin, etc., ne suffiront pas. La solution est de réduire notre poids sur la planète, cesser d'être le fléau qui la menace. Car, à terme, cet être vivant qu'elle est va se débarrasser des parasites que nous sommes !

Si l'on calcule bien, pour vivre une vie confortable et pérenne sur Terre pour tout le monde, y compris pour la flore et la faune, il serait essentiel de ne pas dépasser les 2 milliards d'êtres humains. Mais tant que l'on considérera que la croissance économique, cette illusion dérisoire basée sur l'infinité des ressources, est essentielle, tant que des économistes diront que, pour qu'elle se maintienne, il est nécessaire que la consommation augmente de 50 % tous les 8 ans (théorie en vigueur depuis les années 1970), nous approcherons du mur (ou du goufre), au rythme de cette utopie.

Si nous ne sommes pas foutus ce comprendre cela, alors bye bye l'Humanité.

Apollo 11

Écrit par Paul Renard. Publié dans Humeurs du moment

J'ai depuis la création de ce site bien souvent promotionné la revue Nexus, que j'ai connue grâce à Jean-Pierre Petit, au point de m'y abonner. Les articles et les dossiers de ce magazine, bien que souvent polémiques, y sont intéressants et offrent une vision alternative sur bon nombre de sujets, qu'ils soient sociétaux, scientifiques, politiques, ou encore économiques. Mais, à partir du numéro 122, j'ai eu un doute, avec un dossier signalé en première de couverture : Apollo 11, la belle imposture. Déjà, lorsqu'on voit cela, on peut se dire qu'un point d'interrogation eût été le bienvenu. Mais ce n'est pas le cas : Apollo 11 est donc une imposture selon Nexus. Il se fait que dans mon enfance (j'avais 14 ans en 1969), j'ai suivi avec avidité, comme les trois quarts de l'humanité de l'époque, les différentes missions spatiales, russes et américaines. Vous imaginez donc que l'alunissage sur la Lune représentait pour moi un évènement unique, quelles que soient les raisons géopolitiques de l'époque. Je me souviens avoir passé la nuit entière avec ma mère dans l'office de la maison que nous occupions alors à regarder avec passion ces images sur notre télé en noir et blanc. Mieux : après une nuit blanche, j'ai tout revisionné une seconde fois car la télé a tout rediffusé juste après. Je me souviens aussi de François de Closets avec ses maquettes et le générique tiré de la Messe pour le Temps Présent de Pierre Henry (musique composée pour Maurice Béjart).