Brevik : peine maximale ?

On apprend ce soir que l'ignoble saloperie qui a fait péter une bombe en plein cœur de la capitale norvégienne et tué de sang froid 77 personnes, est seulement condamné à la peine maximale en Norvège, c'est-à-dire, 21 ans de tôle, dont 10 incompressibles.

Ce monstre à figure humaine en profite, dès qu'on lui enlève les menottes pour faire le salut nazi dans le tribunal, et déclare, avant que la présidente ne l'interrompe, qu'il regrette de ne pas avoir pu en tuer plus. Pour moi, ce type, si tant est qu'il s'agisse d'un être humain, doit finir sa vie dans une cellule, dans les pires conditions qui soient. Mais non : dans quelques années, sous la pression de peuples manipulés, il sera libéré et fera sans doute partie des membres de milices diverses, approuvées par des gens qui pensent que, tout comptes faits, si le monde va mal, c'est bien à cause :

1 – des étrangers,

2 – des mauvais citoyens,

3 – de la gauche laxiste,

4 – des roms,

5 – des musulmans, qui sont forcément intégristes (ben tiens…)

6 – etc…

Bref, comme je le disais ce soir même à un pote qui me balançait ce genre de conneries, il ne reste qu'une solution : si les étrangers, les roms, les homos, les gauchistes, les mauvais Français (ceux qui soutiennent les précédents), sont effectivement responsables d'une crise qui n'est imputable qu'à l'appétit effréné de prédateurs, industriels ou traders, avides de profit à court terme, il ne reste qu'une solution, radicale certes, mais qui devrait résoudre tous les problèmes, puisque…

Une solution simple, efficace, déjà testée par un "génie visionnaire" du nom d'Adolf Hitler, c'est tout simplement de gazer tous ces perturbateurs ! Ben oui, c'est tellement facile de rejeter la faute sur les autres ! Alors, allons-y ! Quand, dans quelques années, les centaines de millions de personnes qui n'auront plus de territoire suite à la montée des eaux provoquée par le réchauffement climatique inéluctable (en 90, les accords de Kyoto stipulaient qu'il ne fallait pas dépasser 2°, révisés aujourd'hui aux alentours de 1,5°, alors que nous sommes déjà au-dessus), puisque rien n'est fait pour l'endiguer – ah ben non : faut bien continuer à gagner du fric et maintenir la croissance, merde ! – bref, quand dans quelques années, on se retrouvera avec 200 millions de réfugiés climatiques, tous fainéants et voleurs bien évidemment, on fera appel à des merdes comme ce Brevik pour tenir les miradors et tirer à vue pour protéger "les gens bien"… Heureusement, d'ici là, j'espère bien être mort et surtout, si on doit se réincarner, ne plus jamais revenir sur cette putain de planète peuplée d'êtres aussi cons !