Moody's
Nous vivons dans un monde de cinglés, de fous furieux et d'assassins. Mais aujourd'hui, les assassins ne sont plus armés de couteaux ou de flingues. Non. Leurs armes, ce sont des ordinateurs.
Ces assassins des temps modernes décident de nos jours d'attribuer des "notes" aux états, aux entreprises. En quelques clics, ils ruinent des pays, des peuples, des nations. Par leur seule action, ils détruisent des emplois, créent de la misère, de la pauvreté, de la famine dans le monde entier. Et chacun tremble. Aujourd'hui, une saloperie d'agence de notation, Moody's, décide d'analyser la France, faisant peser une menace terrible. Et bien entendu, les ministres en exercices mettent leur triple couche Pampers pour ne pas chier dans leur froc devant cette nouvelle menace. C'est nouveau, ça vient de sortir des tiroirs pour, une fois de plus dire aux peuples : "nous sommes dans la merde, il va falloir payer, et ça passe par un plan pourri de rigueur destiné à financer les conneries des autres". Comment peut-on laisser faire ces – pardonnez-moi l'expression, mais certains soirs il y a vraiment de quoi péter les plombs – enfoirés, planqués dans leurs bureaux, décider de l'avenir d'un pays, d'un peuple, ou même d'entreprises ? Rappelons-nous que ces mêmes crétins avaient qualifié Lehmann Brothers, la banque responsable de la crise financière de 2008, de meilleure banque du monde, la veille de son dépôt de bilan !
Durant ce temps-là, des peuples crèvent de faim parce que des entreprises occidentales exploitent les richesses de leur sol (Somalie), des peuples sont soumis à une dictature militaire (Birmanie) depuis des décennies, financée entre autres par une compagnie pétrolière française (qui au passage ne paye pas un centime d'impôt en France), etc. Mais bon, mon bon monsieur, il faut bien rouler avec sa bagnole pour aller bosser et travailler plus pour gagner peau de balle…
Voici un extrait du zapping de Canal + de ce 19 octobre 2011 qui montre bien où nous conduit ce système pourri (attention : la séquence de fin est atroce). Tout est dit…