Knowledge is a deadly friend when no one sets the rules. The fate of all mankind I see is in the hands of fools. King Crimson - Epitaph (1969)

Âmes Animales - J-R Dos Santos

Écrit par Paul Renard. Publié dans Humeurs du moment

Comme vous le savez sans doute – et si non, c'est le bon moment pour le savoir – j'ai en 2004 fait un infarctus rénal. Depuis lors, je suis insuffisant rénal chronique. C'est d'ailleurs ce qui m'a permis de me lier d'amitié avec mon médecin et, accessoirement, d'imaginer d'après nos innombrables conversations, la 10° Planète dont je rappelle que les tomes 1 et 2 sont toujours disponibles sur toutes les plates-formes e-book ! Un peu de promo ne fait jamais de mal, pas vrai ?

Après avoir assuré tant bien que mal une fonction rénale, certes déficiente mais à peu près stable durant 20 ans, le rein qui me reste s'est soudain rappelé à mon mauvais souvenir lors d'un bilan sanguin de contrôle : la clairance de la créatinine s'est effondrée en février 2023 jusqu'à la limite de l'hémodialyse. Une ligne rouge dans mon esprit. Prenant le taureau par les cornes, j'ai donc mis au point un régime alimentaire excluant quasiment toute protéine animale. J'ai aussi accessoirement éliminé totalement tout alcool. Les résultats ont été surprenants ! La clairance est remontée à un niveau jamais atteint depuis la première crise, au grand étonnement du corps médical !

À ce stade, vous êtes sans doute en train de vous demander : "mais où est-ce qu'il veut en venir, pépère ?"... "et, quel rapport avec le titre de l'article, Âmes Animales" ?

J'y viens !

Carnac, la polémique

Écrit par Paul Renard. Publié dans Humeurs du moment

Les médias se frottent les mains ; la guerre en Ukraine, la faim dans le monde, les innombrables conflits (Yemen, Soudan, Congo,...), finissent par lasser. C'est devenu banal d'en parler. Même le réchauffement climatique ne donne plus à voir que des congrès internationaux au cours desquels les chefs d'état se congratulent à foison devant les "progrès" accomplis lors des discussions... qui vont se poursuivre indéfiniment jusqu'à ce qu'il soit vraiment trop tard. Alors, qu'est-ce qu'on pourrait bien se mettre sous la dent ? Un crime bien sordide ? Tiens oui, pas mal, d'autant qu'il y en a de plus en plus. Mais bon, ça occupe l'affiche quelques jours sous forme d'envoyés spéciaux qui ne nous apprennent rien de plus, de micro-trottoir stériles où l'on apprend que "c'était un gentil garçon", "une famille sans histoire", "que cela devait arriver", et autre niaiseries, en attendant la désormais traditionnelle "marche blanche", et puis on attend le suivant... pour réitérer le même scénario. Alors, quand on tient un truc original, c'est bingo ! Enfin du neuf à mettre en images ! Et, en l'occurrence, il s'agit de la destruction d'un présumé site archéologique.

Joyeux Noël !

Écrit par Paul Renard. Publié dans Humeurs du moment

Une fois de plus, on ne peut que rester effarés devant les "nouvelles" demi-mesures du Gouvernement. Déjà, lors de ce second confinement, la fermeture des commerces dits "non essentiels" a été une erreur lamentable : s'ils étaient restés ouverts, moyennant bien entendu des conditions sanitaires très strictes, nous n'aurions pas assisté aux ruées lors de la réouverture : les gens auraient continué de faire leurs achats tranquillement sans se précipiter comme des idiots ! Si ce n'est bien entendu pas la seule cause des mauvais résultats, c'en est évidemment une.

Les prédictions de Madame des Astres

Écrit par Paul Renard. Publié dans Humeurs du moment

-           Je vois, je vois... des milliers de gens sur une plage...

-           Ils sont comment ?

-           Tous agglutinés, sans protection... Attendez ! Je vois des centaines de jeunes

            sous amphétamine...

-           Qu'est-ce qu'ils font ?

-           Ils se tortillent en picolant.

-           Euh, dites donc, Madame des Astres, elle serait pas branchée sur la TNT vot' boule de cristal ?

-           Ben oui. Vous êtes voyant, vous aussi ?

-           Pas besoin d'être voyant pour prédire le désastre à venir !

-           Un désastre ?! Et je ne l'aurais pas vu ? C'est pour quand ?

-           Oh, disons à la rentrée, quand le virus aura eu le temps de se propager à nouveau partout suite au comportement imbécile des gens.

-           Et alors ?

-           Et alors : reconfinement, catastrophe économique, chômage, pauvreté,       manifestations, guerre civile,... Là je vous laisse libre de prédire la suite !

            Après tout, c'est vot' boulot, non ?

Lettre à mon très cher confinement

Écrit par Paul Renard. Publié dans Humeurs du moment

 

Très cher Confinement, très cher ami,

Je prends ici la plume pour te remercier du fond du coeur ! Oui : te remercier avec ferveur et sincérité. Te remercier pour m'avoir offert presque deux mois de pur bonheur, deux mois de calme, de silence, de paix.

Car si j'excepte le cassos rasta, mon voisin, avec ses deux clébards débiles qui n'ont rien de mieux à faire qu'aboyer à l'envi dès qu'on les sort pour pisser, et l'abruti qui n'a cessé de rouler à fond la caisse chaque jour, avec sa bécane pétaradante dans les rues désertées, compensant sans doute la petitesse du petit bout de viande molle qui pendouille entre ses jambes par la puissance virile des pistons de son moulin,... à moins qu'il ne cherche à remplir le vide de sa triste vie avec du bruit, histoire de montrer qu'il existe ! Oui, si j'excepte ces deux-là, j'ai grâce à toi, mon très cher Confinement, presque touché le Nirvana ! Oui, oui, le sublime Nirvana !!

Plus de marmot hurlant dès que leur pondeuse leur refuse un caprice, plus de bagnoles, plus de piétons baladant leur appendice téléphonique à bout de bras en gueulant, persuadés qu'étant loin de leur interlocuteur, il convient de hurler pour se faire entendre, plus de discussions stériles autant qu'interminables devant mes fenêtres...

Dès le petit matin, le chant des oiseaux a remplacé le boucan des engins de nettoyage, pour laisser place ensuite au silence bienfaiteur, à peine interrompu par quelques sirènes de police ou le "t'es foutu", hymne des ambulances !

Las ! Le 11 mai, tu t'en es allé... Le chant des oiseaux a été remplacé par les "bip-bip" lancinants des engins de chantier en marche arrière, des camions, des bagnoles, j'en passe et des pires. La vie reprend son cours, a t'on pu entendre dans les médias à grand renfort de reportages insipides et sans intérêt. Et cela n'était le début, car le 2 juin,... Mais tu connais bien sur la suite : le retour dit "à la normale". Comme s'il était normal de vivre dans la précipitation, le stress, le boucan infernal des villes. Tiens, aujourd'hui, c'est le retour des mariages et celui des cortèges, avec leurs concerts de klaxons. Quel besoin ont-ils d'emmerder le monde pour célébrer une union qui se terminera, plus d'une fois sur deux, par un divorce tôt ou tard ?

Ah ! Mon très cher Confinement, comme tu vas me manquer désormais. Je t'embrasse !