Effraction : la chronique de Maxime
Voici le permier article d'une sans doute longue série : La Chronique de Maxime, consacrée aujourd'hui aux déclarations de François Baroin sur "l'effraction de la gauche en 1997".
Selon notre ministre de l'économie, François Baroin, la gauche serait arrivée en 1997 par effraction au pouvoir, dont acte.
Voici la définition, selon Larousse : effraction, nom féminin
(latin effractus, de effringere, briser).
Rupture, forcement ou enlèvement de tout dispositif servant à fermer un passage ou une clôture. (L'effraction qui constitue un délit est une circonstance aggravante de c.. ertaines infractions : vol, violation de domicile… L'usage de fausses clés est assimilé à l'effraction.)
A mon tour, je m'interroge sur la façon dont Jacques Chirac a été réélu en 2002 ?
N'a t il pas été soutenu massivement par le peuple de gauche ? En a t il tenu compte ?
Comment un Chiraquien pur jus (bêtement appelé il y a quelques années : "bébé Chirac") puisse insulter ces citoyens ayant votés pour une autre majorité, lors de ces élections législatives anticipées, puis voter, (à contre coeur), pour son mentor ?
Ou encore, que dire de la façon dont Jean a pris le pouvoir à la mairie de Paris ?.... Est cela une effraction ?
Quoi qu'il en soit, je déplore ces propos. Il est inadmissible qu'un ministre de la République puisse se conduire de la sorte.
A sa décharge, on constate qu'en bon lieutenant, il applique la même sémantique que son "patron"....
J'aimerais que le "Harry Potter" de l'économie nous trouve une formule magique permettant de régler un certain nombre de dossiers dont nous attendons depuis presque 10 ans qu'ils soient réglés : le chômage, la lutte contre l'exclusion, la crise du logement, et mille et une choses qu'il n'aurait pas fallu détruire !!!.....
Rendez-vous en 2012 !
Maxime