La démocratie selon Goldman Sachs
La Grèce a inventé la démocratie et la philosophie... Certains "grands" esprits disent aujourd'hui qu'ils auraient mieux fait d'inventer la comptabilité.
Ce n'est plus un problème puisque justement les comptables ont pris le pouvoir, en Grèce comme en Italie. Personne ne réagit. Bien au contraire, on se félicite ouvertement en Europe, dans le monde, et bien entendu sur les "marchés" de la nomination du nouveau premier ministre grec, du remplacement de Berluscoli (ceci étant ce n'est opas une grosse perte), "il cavaliere" remplacé par "il cardinale". Deux gouvernants non élus, nommés par ces fameux "marchés", tous deux issus de la finance puisqu'anciens collaborateurs de Goldman Sachs, l'une des banques responsables de la crise financière mondiale, qui, au passage, avait aidé le gouvernement de droite de la Grèce à trafiquer ses comptes pour entrer dans la zone euro, avec au passage un bénéfice de 300 millions d'euros... Voilà où nous en sommes : les financiers nomment, font ou défont les gouvernements, décident de qui doit faire quoi. C'est à se demander s'il faut vraiment organiser une élection présidentielle en France en 2012, puisqu'après tout, la finance dirige le monde avec la bénédiction des politicards, des traders et de toute cette clique qui nous plonge dans un néant programmé. Allez ! Travaillez plus, bande de fainéants ! Et n'oubliez pas, avec Goldman Sachs, tout devient possible