La fin du monde par José Herbert
Ah ! On peut dire que ça inspire, le non-évènement ! Pour faire suite à mon article précédent, voici la fin du monde vue par José Herbert, dont l'humour décalé n'a pas fini de me faire rire !
Elle ne sera pas pour aujourd'hui ! De source sûre, elle est reportée à une date ultérieure, non précisée. On chuchote que le bon dieu s'est plaint de ne pas avoir assez de moyens en personnel pour accueillir tout le monde à sa porte, et que Samantha, la grande faucheuse (pub!) également seule pour accomplir la tâche, n'a qu'une faux, qu'il va falloir affûter en permanence, jusqu'à ce qu'elle se réduise à un fin fil d'acier inapte à faucher les vies. On ne fait pas ce que l'on veut dans la vie! Il ne suffit pas de dire "c'est la fin du monde"! Il faut aussi organiser, prévoir. Ce n'est donc que partie remise, et comme ce monde est pourri jusqu'à la moëlle, gageons que la prochaine échéance programmée ne sera pas lointaine! (Je suis en verve aujourd'hui! Normal, j'ai un rhume! Je sais, ça n'a rien à voir! Mais ça me rend de mauvaise humeur!)
Et que dire de ces bataillons de journalistes, tous chiens de Pavlov (pub!), qui se sont précipités comme des neuneus dans ce petit village des Pyrénées, pour constater...rien au juste! Et ce rien, ils l'ont tout de même filmé, car il fallait le montrer, ce rien, au monde entier, au travers de la petite lucarne, pour que le monde entier, tous chiens de Pavlov (pub!), se repaisse du rien. On a beau chercher partout dans le petit village, rien à se mettre sous les objectifs, pas le moindre Maya, ni soucoupe volante, ni Allien, ni Frankestein, ni Dracula, ni Zorro venu sauver le monde, pas même l'Amérique et son Will Smith ou son Brad Spitt. RIEN.Le vide complet, des vaches, des paysans, des gens qui n'en peuvent plus de se cogner à une caméra à chaque coin de rue!
Ont-ils seulement pensé à installer une baraque à frites sur la place de ce village béni?
Tout cela pour en venir à quoi?
A Lola bien évidemment, et à cette petite créa confectionnée par tonton tutur, avec son machin-phone, qui propose à chacun le triple sourire du week-end, loin des préoccupations de ce monde de fin 2012. (Lola est la petite fille de José, atteinte de la maladie de Hirschprung, qui lui a inspiré La Messe Bleue parue aux Editions Atria -NdA)
Adoncques passez un bon week-end. J'espère que vos courses de Noël sont terminées, et que vous ne serez pas contraints d'aller grossir les bataillons de clients qui se précipiteront dans leur supermarché pour profiter des "gratuits, prix spécieux, pardon, spéciaux, points multipliés par 10, et autres supercheries pour chiens de Pavlov (pub!).
José Herbert, auteur de plusieurs romans et biographies publiés aux Editions Atria (L'instituteur Impertinent, La Grande Faucheuse, La Messe Bleue, Les Chiens de Pavlov)