Fukushima mon amour
Au nom du Pèse, on construit des centrales nucléaires à bas coût (les générateurs de Fukushima auraient pu être situés en hauteur sur les collines derrière la centrale, mais ça coûtait plus cher), au nom du Fric, Tepco n'a rien fait pendant plus d'un mois après la catastrophe, au nom du Saint Grisbi, on a réduit la zone contaminée, afin de ne pas indemniser des milliers de personnes qui n’ont plus d’autre solution que celle de rentrer chez eux en attendant la leucémie. Depuis, les alertes se multiplient : la moitié des eaux du Pacifique contaminée, émanations de vapeur radioactive, fuite de 300 tonnes d'eau contaminée,… Et à chaque fois, on assiste au pantomime ridicule des abrutis de Tepco qui s'excusent en s'inclinant. Comme si cela pouvait les absoudre. Quelques secondes dans les JT entre un train qui déraille et la rubrique des chiens écrasés, et puis on oublie, alors que c’est toute la planète qui est concernée. Voilà le résultat d'un système économique délirant basé sur le sacro-saint profit à court terme. Mais "quand le dernier arbre sera abattu, le dernier poisson pêché, la dernière rivière disparue, on s'apercevra que l'argent ne se mange pas" (Géronimo). Qu'on se le dise !