Le populisme est une maladie contagieuse
Après le concert anti-racisme au Théâtre du Rond-Point à Paris, final de La Marche, on a relevé les réactions de Marion Maréchal (nous voilà) Le Pen et de sa tante dans les médias, dignes tous les deux d'une pensée qu'on croyait révolue depuis la fin de la dernière guerre mondiale.
Mais non, comme le chantait Louis Chedid, la nazi nostalgie est toujours bien présente. Extrait de la bouche de Marion Maréchal Le Pen : "combien ce concert a t'il coûté au contribuable français ?". Rien. Pas un centime. C'est du bénévolat intégral. Et avant de balancer n'importe quoi sur les ondes, Marion Maréchal ferait mieux de se renseigner ! Par contre, comme le relève Jean Michel Ribes, directeur du théâtre, combien ont coûté au contribuable les 80 à 100 CRS mobilisés pour assurer, entre autres, la protection de Mme Taubira contre les militants d'extrême droite qui l'ont huée avec des cris de singe ? Ce qui va rester de cela, au zinc des bistrots, ce sont les paroles des ivrognes qui vont, à grandes lampées de bière, de rosé ou de pastis, donner raison à ces deux femmes en fustigeant la soi-disant décadence de notre pays, à laquelle ils participent quotidiennement, tant par leur comportement que par leurs actes. Bref, le populisme primaire en marche… On se croirait dans les années 30 en Allemagne…