Les centrales Shaddock
Personne n'en parle dans les médias : le noyau radioactif dans un réacteur (probablement le numéro 2, semble avoir fondu à travers sa cuve de confinement, et une partie de cette substance se trouve actuellement sur le plancher...
Si c'est le cas, le combat suicidaire des techiniciens est perdu. Il ne reste plus qu'à recouvrir le tout d'un sarcophage, comme à Tchernobyl, évacuer 130 000 personnes en urgences, et espérer que d'ici là, il n'y aura pas trop de particules dans l'atmosphère...
Voici une image fournie par Météo France sur la pollution au césium 137 de la semaine dernière dans l'hémisphère nord :
Même si le niveau de pollution n'a pas atteint des sommets critiques, on voit parfaitement que la catastrophe touche tout l'hémisphère nord. Pour l'instant, le pire a été évité...
Ce qui frappe le plus dans cette affaire, et dont les médias ne parlent absolument pas, c'est que toutes les centrales japonaises sont installées en bord de mer, quasiment les pieds dans l'eau. Voici la carte des implatations au Japon :
L'eau de mer est utilisée pour refroidir les centrales. Jusque-là, rien de bien curieux. Sauf que si vous regardez les photos des ruines de Fukushima, vous apercevez derrière la centrale des collines ! Pareil pour les centrales d'Onagawa et Tokaï, situées à quelques dizaines de kilomètres de celle(s) de Fukushima. Voici deux photos significatives :
N'aurait-il pas été plus prudent de construire ces centrales en hauteur dans un pays où les tsunamis de force 7 sont fréquents ? Mais bien entendu, cela eût été plus coûteux et le retour sur investissement inférieur. Le confort des actionnaires vaut bien une catastrophe planétaire... Et les shadocks pompaient, pompaient... l'eau de la mer...