Le prédateur
Ce vendredi 1° avril, je tombe sur Thalassa… Un sujet sur les pécheurs de coquilles saint-jacques. Du carnage justifié par la rentabilité, le profit, le bénéfice. La technologie au service de la prédation industrielle. Des dizaines de dragues destinées à ramasser le plus de pognon possible.
On ne s'inquiète pas de la vie, seulement des risques d'accidents. J'en viens à souhaiter qu'un bateau se plante, coule avec toute sa cargaison, son équipage, et relâche son "précieux" butin. L'homme est le plus monstrueux des prédateurs. Non seulement il tue par plaisir – on appelle cela du sport – mais aussi par profit. Tout cela pour alimenter la surconsommation d'une surpopulation qui continue de s'empifrer sans vergogne.
Ah, zut, le marin tombé à l'eau s'en sort avec une hypothermie. Les coquilles saint-jacques avec un certificat de décès – pardon une filière qualité disponible dans votre hypermarché –. Bon appétit ! Vous voulez vraiment que je vous parle des abattoirs industriels ou des volailles de batterie ? Des merveilleux hamburgers et des chicken nuggets ? A la fin du documentaire, les mecs sont contents : 750 kilos, soit 1500 €... Tout va bien dans le meilleur des mondes : en 2012, notre hélicologiste national se présente aux présidentielles.