Vanneste : le retour ?
J'avais à peine terminé de rédiger l'article qui suit que l'info est tombée : l'UMP n'investit pas Chirstian Vanneste pour les prochaines législatives, mais maintien son ex-poulain, Gérald Darmanin.
Evidemment, cela n'est pas du goût de l'ineffable Vanneste, qui parle de trahison de la part de celui "à qui il a tout appris et qui devait être son successeur", et se présentera donc probablement sous l'étiquette RPF (Rassemblement Pour la France) ! Son programme, il l'a déjà dévoilé : lutter contre le vote des étrangers et le mariage homo. Deux sujets d'une "extrême importance" dans un pays où la crise, la dette et le chômage ne sont certainement que des problèmes mineurs...Avec l'extrême droite en plus, cela fera donc 3 candidats de droite pour les légistatives dans la 10° circonscription du Nord,... autant dire un boulevard pour Zina Dahmani, sous l'étiquette PS. Ci-dessous, l'article initial :
Voici qui fait suite à l'article précédent : avec le possible retour de Christian Vanneste à l'investiture de l'UMP aux législatives, l'acronyme du parti pourrait désormais signifier "Une Mauvaise Plaisanterie".
On se souvient qu'il y a quelques mois, le député de la 10° circonscription du Nord avait perdu l'investiture pour les prochaines législatives suite à de nièmes propos homophobes.
Face à la défaite du 6 mai, et par peur de perdre une circonscription traditionnellement à droite, certains UMP n'ont pas hésité à envisager le retour du sulfureux Vanneste. Il est vrai que le jeune Gérald Darmanin, ex conseiller parlementaire dudit Vanneste, et attaché au cabinet ministériel de David Douillet, fait un peu figure de jeunot, même s'il a les dents longues. Son investiture laisse donc la porte entrouverte au passage de la candidate socialiste Zina Dahmani, voire à Bernard Despierres, EELV.
Il n'empêche que l'affaire fait déjà débat au sein de l'UMP. Bernard Gérard, actuel député de la 9° circonscription et maire de Marcq en Baroeul, n'envisage pas un instant de revenir sur cette décision, même si Christian Vanneste, contrairement aux affirmations de l'ex-Président de la République, fait toujours partie de l'UMP ; quant à Jean-René Lecerf, il envisagerait même de quitter son parti pour le cas où il retrouverait son investiture.
La fracture est donc bien présente entre les tenants d'une droite républicaine et ceux qui se verraient bien rallier des thèses plus extrémistes.