Le pré-programme de l'ex-président
Vu dans Campagnes solidaires, le mensuel de la Confédération paysanne :
Sarko vient de dévoiler quelques lignes de son pré-programme au Figaro. Pas de mariage gay, pas d'adoption pour les couples homo, pas d'euthanasie... Il affirme les valeurs d'une droite rétrograde. La sienne ou simple opportunisme pour récupérer quelques voix à l'affront national ?
Un exemple simple pour illustrer son "propos" : les demandeurs d'emploi seraient tenus de suivre une formation au terme de laquelle ils devraient accepter la première offre qui leur serait proposée (encore que le terme "proposée" devrait donc être remplacé par "imposée") sous peine de perdre leurs indemnités. Un thème récurrent de la politique de Sarko : monter les gens les uns contre les autres. Il est tellement plus facile de dire que les chômeurs sont des fainéants, des profiteurs, quand on ne les traite pas de fraudeurs ! Diviser pour régner, voilà tout ce qu'il reste à ce président de pacotille après 5 ans de bilan catastrophique. Au passage, il oublie évidemment de préciser que si le chômage de longue durée n'a fait qu'augmenter tout au long de son quinquennat désastreux, c'est que les cadeaux qu'il a accordé généreusement à ses amis entrepreneurs ont permis la délocalisation d'un nombre invraisemblable d'entreprises !
Dans la même veine, il vante son bilan concernant les expulsions : 33 000 en 2010, alors que "Monsieur Jospin n'en avait expulsé que 9 000..." et celui des "valeurs chrétiennes" de la France... On revient une fois de plus sur le thème des étrangers, forcément responsables de tous les maux. Rappelons que les Roms ne sont qu'une trentaine de milliers en France... (et 30 millions selon le ministère de l'Intérieur -rires-)
Espérons que, face àux mensonges désespérés d'un président en faillite, les Français sauront choisir la voie du changement.
Comme chacun le sait, en dehors de la fermeture des frontières, de l'autarcie et des charters d'immigrés, la grande idée de Marine Le Pen, c'est le retour au franc. Idée partagée par nombre de personnes au zinc des comptoirs qui se plaignent de l'augmentation du litre de pinard. Ben tiens, c'est tellement évident : "si ça ne va pas chez nous, c'est forcément de la faute des autres". Une idée partagée en son temps par un certain Adolf… Sans doute choisira-t-elle d'ailleurs par nostalgie d'un passé glorieux le franc Pétain, avec la fameuse devise : travail, famille, patrie, plus conforme aux lignes idéologiques de son parti.